Troisième exercice d'application de ce livret, un souffle d'air. J'aurais peut-être dû le photographier sur un fond plus foncé. Tellement rapide à faire que, comme le précédent, je n'ai pas pris de photo intermédiaire.

Rappel: la méthode,
l'exercice 1
l'exercice 2
l'exercice 3
l'exercice 4
l'exercice 5
l'exercice 6
l'exercice 7
l'exercice 8
l'exercice 9
l'exercice 10
l'exercice 11
l'exercice 12
l'exercice 13
l'exercice 14
l'exercice 15
l'exercice 16.

Je vous ai parlé de la veste de mes vingt ans, et bien la voilà! Un modèle La Droguerie, paru dans Modes et Travaux de novembre 1989.

Je pensais les modèles de La Droguerie éternels. Certes ils le sont. Mais quand je suis allée dans le magasin avec les explications, stupeur, la qualité tweed n'existe plus. Avec l'aide de la vendeuse, il a fallu un long moment pour trouver un assortiment de fils et couleurs qui me permettent de refaire cette veste en restant dans l'esprit de l'originale.

Quelques différences avec ma première réalisation (que je n'ai plus depuis longtemps): j'ai travaillé les devants et le dos en un morceau sur une longue aiguille circulaire, jusqu'à séparation pour les emmanchures, puis les épaules sont assemblées en grafting.

Les manches aussi sont montées et cousues de la même façon.

Boutons du stock, dans le modèle d'origine c'étaient des boutons carrés violets mais je ne les ai pas retrouvés. En prime voici les couleurs d'origine.

Motif tellement rapide à faire que je n'ai pas eu le temps de prendre des pĥotos intermédiaires. Un lacet pour tout le contour puis un lacet intérieur, rien à recalculer dans l'ordre d'exécution.

Rappel: la méthode,
l'exercice 1
l'exercice 2
l'exercice 3
l'exercice 4
l'exercice 5
l'exercice 6
l'exercice 7
l'exercice 8
l'exercice 9
l'exercice 10
l'exercice 11
l'exercice 12
l'exercice 13
l'exercice 14
l'exercice 15.

Dire que j'ai oublié 2020 (bon on peut le comprendre) et 2019, le dernier anniversaire que j'ai souhaité à mon blog est celui de 2018.

Je vous avais promis de faire un point sur l'avancée totale de mon ombrelle, alors que jusqu'à présent je n'ai montré que des avancées quille par quille. Voici donc une photo d'ensemble, pour l'instant j'ai fait sept quilles et il en faut seize. J'en suis presqu'à la moitié. Je les ai juste posées les unes à côté des autres, le point de raccroc ce sera quand je les aurai toutes faites, pour savoir dans quel ordre je les place.

Finies les leçons avec échantillon et exercice d'application! J'enchaîne avec des exercices qui reprennent toutes les notions étudiées, un peu comme un examen de fin de module d'enseignement (on voit que j'ai des enfants étudiants). Premier exercice: l'eau. Exécution du premier lacet, la paire extérieure (qui est à l'intérieur du motif) attend le deuxième lacet.

Puis en attente du troisième lacet.

Et voici l'eau, le modèle est très agréable à faire, et dans l'ordre indiqué.

Rappel: la méthode,
l'exercice 1
l'exercice 2
l'exercice 3
l'exercice 4
l'exercice 5
l'exercice 6
l'exercice 7
l'exercice 8
l'exercice 9
l'exercice 10
l'exercice 11
l'exercice 12
l'exercice 13
l'exercice 14.

Après pas mal de couture en août, voici septembre.

• Score début septembre: -2,5
• Entrées en stock: +2
• Sorties du stock: 0
• Points bonus: 0
• Total fin du mois: -0,5
• Détail des projets cousus: aucun

C'est la reprise, on espère pour de bon, des cours de dentelle à Paris. Sans autorisation préalable d'accès car ce n'est pas une activité sportive, donc non concernée par la loi.

De retour du cours, en TER évidemment, je ferai un point sur l'avancée de ce grand projet.

Pour cette quatorzième leçon, on commence par un échantillon. Il ressemble au précédent, mais avec toujours cette subtile torsion supplémentaire quand la paire extérieure ne forme pas un bord lisse.

Puis l'exercice d'application avec cette belle hirondelle. Le modèle fait aussi appel à beaucoup de points vus dans les leçons précédentes. Tiens, d'ailleurs je ne l'avais pas remarqué, mais les hirondelles sont parties.

Rappel: la méthode,
l'exercice 1
l'exercice 2
l'exercice 3
l'exercice 4
l'exercice 5
l'exercice 6
l'exercice 7
l'exercice 8
l'exercice 9
l'exercice 10
l'exercice 11
l'exercice 12
l'exercice 13.

Mémoire de soie, d'Adrien Borne

Ce 9 juin 1936, Émile a vingt ans et il part pour son service militaire. C'est la première fois qu'il quitte la magnanerie où étaient élevés les vers à soie jusqu'à la fin de la guerre. Pourant, rien ne vient bousculer les habitudes de ses parents. Il y a juste ce livret de famille, glissé au fond de son sac avant qu'il ne prenne le car pour Montélimar. À l'intérieur, deux prénoms. Celui de sa mère, Suzanne, et un autre, Baptistin. Ce n'est pas son père, alors qui est-ce? Pour comprendre, il faut dévider le cocon et tirer le fil, jusqu'au premier acte de cette malédiction familiale.
Ce premier roman virtuose, âpre et poignant, nous plonge au cœur d'un monde rongé par le silence. Il explore les vies empêchées et les espoirs fracassés, les tragédies intimes et la guerre qui tord le cou au merveilleux. Il raconte tout, et la vie qui s'accomode et s'obstine.

L'histoire se passe à La Cordot, hameau dont je n'ai pas retrouvé la trace (imaginaire? disparu car englouti dans une aglomération?), du côté de Taulignan, commune où on trouve aujourd'hui un musée de la soie.  Je connaissais celui de Saint Hippolyte du Fort que j'ai déjà visité mais pas celui-là, une visite à prévoir pour plus tard, un jour. En parallèle, on suit la vie de Suzanne et Baptistin, juste avant la grande guerre, et celle d'Émile, juste avant la deuxième qui se profile. Suzanne travaille à dévider des cocons de soie, Baptistin dans l'élevage familial de vers à soie, ils étaient donc faits pour se rencontrer. Mais le résumé vous a mis la puce à l'oreille, je ne vous en dis pas plus. Toute la filière du travail de la soie est évoqué mais ne tient pas une place fondamentale dans le récit.

Une dernière chose, sur la jaquette "Tout au long de sa carrière de journaliste, Adrien Borne a volé du temps pour l'écriture et n'a jamais oublié sa Drôme. Ses filles n'ayant pas proposé de l'aider, Mémoire de soie est son premier roman, à trente-huit ans." Mais pourquoi ses filles auraient-elles dû l'aider?