Pour affronter les frimas, il faut un bon manteau. Ça tombe bien, j'ai trouvé à la recyclerie un morceau de lainage pour faire un manteau. 

Vraies poches, petits boutons et point fantaisie à la machine. Il y a deux boutons de plus sur le patron, mais à cause d'une panne de fil, j'ai dû éteindre la machine, le temps d'aller acheter et de trouver un fil cordonnet qui ressemble, impossible de régler les boutonnières à la même longueur, alor tant pis le manteau restera avec quatre boutons.

Petits boutons dans le dos pour effet redingote.

Et il faut aussi se couvrir la tête avec cette capuche assortie.

Les deux pans de la capuche s'enroulent pour protéger le cou.

Pompons faits maison avec du fil DMC. Je n'ai pas trouvé de pompon tout fait d'une couleur qui aille bien avec le reste.

Doublure du manteau à pois.

Doublure de la capuche rayée, ce sont des chutes des vrais cols. 

Patron Long winter coat and hood de Thimbles and Acorns.

Après Venise, nous avons fait une halte à Florence. En nous promenant dans la ville, j'entre dans une grande librairie, et je file au rayon loisirs créatifs. Je feuillette deux livres de broderie, j'hésite entre les deux, je demande à mon mari qui me dit de les prendre tous les deux. Donc les voilà.

Je n'ai plus qu'à m'y mettre! Et avec ces livres se termine le voyage en Italie de l'été dernier, du moins d'un point de vue textile.

Dans le musée l'été dernier il y avait aussi des pièces contemporaines, primées au concours "Une dentelle pour Venise".
Association de dentellières du musée de Burano, "La lumière en nous vient des étoiles", dentelle à l'aiguille contemporaine.

Agnese Molinelli, "Étoiles et mélodrame", dentelle aux fuseaux.

Raffaele Oliva, "Horizon", dentelle aux fuseaux.

Une pièce qui vaut bien un article pour elle toute seule, cette petite nappe. Dentelle à l'aiguille, point de Venise, milieu du XX^ème siècle.

Avec de nombreux gros plans, elle le mérite bien.

Quelques autres pièces du musée de dentelle du Burano.
Tout d'abord ce volant d'étagère ou de cheminée, dentelle à l'aiguille, Manufacture de Venise, vers 1750.

Avec ses gros plans sur quelques points.

Bordure, Venise, fin du XVII^ème siècle. Dentelle à l'aiguille, point plat de Venise.

Barbe ou cravate (quelqu'un sait ce qu'est une barbole? C'était sur l'étiquette en italien et en anglais) Venise, première moitié du XVIII^ème siècle. Dentelle à l'aiguille, point de Burano.

Et ses gros plans.

De superbes pièces dans ce musée. Je vais en montrer quelques unes mais je vous encourage à aller les voir en vrai. On commence avec ce voile de mariée, tout en dentelle à l'aiguille, au point de gaze, vers 1933.

Quelques détails? Pris avec un objectif macro, donc une faible profondeur de champ.

Peu d'élèves donc dans l'école reconstituée mais j'ai quand même rencontré des dentellères dans le musée. Pour la première je n'ai pas noté les références.

Celle-là non plus.

Dentellière de Remigio Barbaro da Burano (1911 - 2005), sculpture en bronze.

Dentellières à Burano, mais le nom de l'auteur est flou sur la photo.

Portait de dentellière à son métier, d'Antonio Rotta (1828 - 1903), huile sur toile.

Deux femmes du peuple et un pêcheur d'Alessandro Milesi (1856 - 1945), huile sur toile.

Et pas de référence non plus pour le dernier.

Le musée a été créé dans l'ancienne école de dentelle de Burano.

Et donc le musée a reproduit une salle de classe, il ne manque que les élèves.

L'objectif principal de ma visite à Burano: le musée de dentelle.

Voulez-vous visiter?

Un incontournable à Burano, c'est chez Lidia. C'est un magasin, donc je n'ai pas osé photographier à l'intérieur, mais c'est un magasin qui a une grande partie musée avec des dentelles anciennes magnifiques. 

Un autre magasin moins connu, Martina Vidal, qui fait aussi beaucoup de linge de maison.

Et une dentellière avec qui j'ai échangé quelques mots, et dont j'ai pu photographier le travail.