Deux barbes en dentelle de Bruxelles, premier quart du 18^ème siècle, de nombreux remplissages, fond drochel aux fuseaux. 

Rosaline perlée, 1920.

Duchesse de Bruxelles, deuxième moitié du 19ème siècle. Nombreux rebrodés, nombreuses barrettes, perles à l'aiguille, réseau à l'aiguille.

Volant en Duchesse de Bruxelles, vers 1880, monté sur une engrêlure. Fleurs aux fuseaux, cœurs et perles à l'aiguille, fond à l'aiguille.

Volant en Duchesse de Bruxelles, vers 1900, monté sur une engrêlure. Fleurs et feuilles aux fuseaux, feuilles à barrettes, cœurs et perles à l'aiguille, fond à l'aiguille.

Volant en dentelle de Honiton, non daté, monté sur une engrêlure très fine. Le volant alterne des motifs de deux styles très différents. Le premier très dense, avec un fond en réseau à l'aiguille, le deuxième plus aéré, avec un fond de corde picotées (aiguille ou fuseaux?).

Une coiffe avec une large dentelle de Beveren.

La suite de la réduction du stock de tissus, après le mois d'août complètement neutre, voici septembre.

• Score début septembre: -14
  
• Entrées en stock: 0
• Sorties du stock: 0
  
• Points bonus: 0
  
• Total fin du mois: -14
  
• Détail des projets cousus: aucun! Le stock ne baisse pas, mais bonne nouvelle il n'agmente pas non plus.

Bande de dentelle de Cantu, fin 19^ème - début 20^ème siècle.

Dentelle de Milan, fin 17^ème - début 18^ème siècle.

Flandre, fin 17^ème - début 18^ème siècle.

Flandre, milieu 17^ème siècle.

Deux éventails dans la même vitrine, le premier en Point de Gaze, fin 19^ème siècle. Monture en nacre rehaussée d'or. Remarquez que le panache ne coupe pas le dessin de la dentelle (en bas à droite).

Valenciennes, vers 1800. Même remarque sur la dentelle: le dessin est entier.

Dans la vitrine suivante, une barbe qui vaut un article pour elle toute seule, tellement elle est belle. Duchesse de Bruxelles, milieu du 19^ème siècle. Impossible de la prendre en photo en une fois, difficile de la prendre en photo sans les reflets.

Fleurs aux fuseaux avec une perle à l'aiguille pour le cœur, volutes aux fuseaux avec du rebrodé, perles à l'aiguille, motif de remplissage avec perles picotées à l'aiguille, remplissage du fond à l'aiguille.

Feuille avec tiges en relief.

Fleurs, pois, feuilles aux fuseaux, cœur en perle à l'aiguille, fond à l'aiguille.

Après avoir vu toutes ces dentelles contemporaines et toute cette modernité, restons un peu à Zaandam, pour admirer quelques dentelles anciennes. Elles font partie de la collection de l'association LOKK.

Duchesse de Bruxelles, 1930. On distingue bien les parties aux fuseaux et les parties à l'aiguille. On peut voir que les toilés et grillés de la partie extérieure ont 4 paires passives, et que les toilés sont beaucoup plus serrés en "trame" (travail des voyageurs) qu'en "chaîne" (les passives).

Duchesse, 20^ème siècle sans plus de précisions.

Fond clair, sans autre précision, fin du 20^ème siècle. On voit qu'il est monté au point de Paris.

J'ai mes étages de rizières indépendants les uns des autres, maintenant il va falloir les monter. Entre deux étages, à flanc de montagne, de la végétation, bien verte car il y a beaucoup d'eau, un simple ruban en mat d'1 cm de large avec lisière de chaque côté. J'en ai fait presque 4 m. Barbant à la fin, mais il faut ce qu'il faut.

Mais comment faire tenir les étages tout en assurant la transparence? Il suffit (heum, cette partie a été la plus galère) d'intercaler des plaques de plexiglas entre mes couches. J'achète une plaque, le vendeur me dit que ça se coupe facilement, au cutter. Ceci est valable pour des découpes droites, moi je n'ai que des courbes. Et comme la plaque fait 5 mm d'épaisseur, il me faut tout couper deux fois. Seul moyen: la scie électrique, et mettre mon mari à contribution.

Le premier étage est mis sur une planche de médium, à l'endroit du coup.

Le deuxième étage avec les flancs de montagne cousus, et les premières découpes de plexiglas intercalées. Et là je m'apreçois que tout bouge, la première couche de dentelle ne tient pas en place, elle se plisse, le plexiglas non plus. Le seul moyen de tout maintenir est de coller. 

Troisième étage, plaques collées, ça tient, ouf (et la nuit est tombée mais il faut bien avancer le travail, la date limite d'envoi approche).

Quatrième étage après une bonne nuit.

Les eaux de deux bassins de rizières du cinquième étage se mélangent.

Sixième étage

Septième et dernier étage de cette façon

Puis les sommets des montagnes,  comme ils ne sont pas plats ce ne sont pas des rizières, et donc ils ont la même végétation que les pans de montagne.

Et comme j'ai dû coller, et aussi avec les grilles assez serrées, j'ai perdu l'effet de transparence. Et je me dis que j'aurais pu utiliser du carton plume au lieu de plexiglass, le paquet aurait été moins lourd à envoyer (2,2 kg), surtout qu'il est arrivé tout décollé et les morceaux de plexiglass se sont déplacés, et surtout plus facile à rapporter en train.

Message à Bart (ou Francis, je ne sais toujours pas): le fil pas adapté à la dentelle s'est très bien comporté, il supporte même les crochetages. Seuls les nœuds ne tiennent pas bien, mais aucune importance pour ce genre de dentelle.

Ma conclusion de cette participation: j'ai encore du boulot pur produire quelque chose qui soit à la hauteur.

J'ai beaucoup réfléchi à la réalisation de mes rizières. Je suis partie sur des dimensions raisonnables: un format A4 de base, loin des dimensions maximum (100 x 50 x 50 cm) autorisées. Je voulais des méandres, je voulais des couleurs différentes pour mes différents étages. Je suis partie d'un dessin de jolies courbes de Bézier réalisées avec Inkscape (logiciel gratuit) (et facile d'utilisation). Evidemment, le dessin brut n'augure rien. Il faut imaginer que, partant d'un fond de vallée, chaque ligne délimite un niveau supplémentaire de rizière, jusqu'en haut du relief. Pour mon organisation personnelle, chaque niveau était dans un calque différent, ce qui ne peut pas apparaître sur une image.

Le premier niveau, c'est la rivière en fond de vallée, donc plutôt bleue. De part et d'autre la montagne, la terre, donc plutôt de l'ocre. La pièce est ici dans le sens du dessin, donc dans le sens du travail, donc à l'envers, d'où les nœuds.

Puis tous les niveaux les uns sur les autres, toujours à l'envers. Pour la partie terre, j'ai fait à chaque niveau un fond différent (torchon, tulle, point fou) avec un pas serré pour les niveaux inférieurs, un pas plus gros pour les niveaux supérieurs. J'ai voulu jouer sur la transparence, et la vision de plus en plus touffue au fur et à mesure de l'épaisseur de la couche de 'terre'. On voit que la dentelle se rebelle et se tortille. 

Bien, maintenant il va falloir donner leur relief à ces rizières!